Randonnée pédestre dans les Hautes Pyrénées - Vallée du Marcadau - Plateau du Pountas :1450 m. Les lacs de l’Embarrat : 2078m et 2139 m – Lac du Pourtet : 2604 m - Pic Arrouy : 2785 m.
Niveaux:
L’Embarrat, c’est là !
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Après un lever à 5 h 30, je retrouve mon frère Yves et Marie-Jo du CAF de Tarbes, à Lourdes. Nous nous rendons dans la vallée du Marcadau, pour l’ascension du Soum de Bassia ou le pic Arrouy. La température de 5 degrés à 8 h, va vite monter dans la journée. Le temps est au beau fixe et le soleil ne perdra aucun de ses éclats dans cet océan céleste.
La traversée des plateaux du Clot et du Cayan est peu élevée, et toujours magnifique, parcouru par le ruisseau du Marcadau, courant insouciant dans les prairies, effleurées des gelées matinales. Nous nous élevons dans le secteur de Coste de Castet Abarca, franchissant un bois, salués par un écureuil, pour parvenir sur un vallon herbeux où, détalent des isards. Les lacs de l’Embarrat offrent leurs eaux gelées aux rayons du soleil qui scintillent comme des éclats précieux de pierres inconnues. Après le lac du Pourtet et une halte ravitaillement, les difficultés se présentent. Une pente herbeuse particulièrement raide, trois cent mètres de dénivelé, se présentent. Il nous faut atteindre une brèche à droite des Aiguilles du Pic d’Arrouy et le col. La monté s’avère rude. Marie-Jo grimpe devant, suivi par Yves. La fatigue et les crampes me gênent. Un passage dans la neige fraîche est particulièrement délicat . Enfin nous parvenons au col du Pourtet ( 2604m ). Une arête redressée amène au Pic d’Arrouy exigeant une grande attention. Nous parvenons au sommet en quelques minutes. Alors s’ouvre un panorama d’une splendeur éblouissante. Un défilé de cimes : Chabarrou, Arratille, Fache, Cambales, Balaïtous, Palas, Ossau, Anie et bien d’autres, s’exposent à nos yeux émerveillés.
Après un repas sommaire, nous retraversons l’arête et descendons par une crête, évitant la pente neigeuse très raide. Quelques passages dans les rochers sont à désescalader, les pentes herbeuses frôlent des barres rocheuses, le repérage des cairns exige une grande attention. Finalement nous atteignons le lac du Pourtet. La descente sur le sentier n’est plus qu’une promenade d’agrément. Nous laissons les lacs de l’Embarrat s’endormir dans les rayons dorés d’un soleil couchant. Nous dévalons les plateaux du Cayan et du Clot, marquons une pause boisson au chalet refuge et retrouvons la voiture, puis la vallée qui déroule sa route sur notre trajet, jusqu’à Lourdes, où nous nous séparons, chacun rejoignant son domicile respectif. Ce fut 9 heures de course magnifique, l’embarras n’étant pas là où on l’attendait.